AO

Bleu. Se dit pour désigner le participant d'une compétition portant une ceinture bleu. Bleu et rouge sont les couleurs de la FFKDA. Lors des compétitions officielles organisées par la fédération, les adversaires sont distingués par une ceinture bleu (ao) ou rouge (aka).

AKA

Rouge. Se dit pour désigner le participant d'une compétition portant une ceinture bleu. Bleu et rouge sont les couleurs de la FFKDA. Lors des compétitions officielles organisées par la fédération, les adversaires sont distingués par une ceinture bleu (ao) ou rouge (aka).

ARNIS

Art martial des Philippines issu d'un ancien système de combat local, le Kali, et éléments importés par les Espagnols à partir de la seconde moitié du XVIe siècle. Ce qui reste de l'arnis ancien se divise en 3 méthodes : L'espada y Daga (synthèse de mouvement de l'arnis avec des techniques d'escrime avec épée et dague) qui se pratique avec 2 bâtons de longueurs différentes, le Solo Baston, avec un seul bâton court, et le Sinawali (avec deux bâtons courts) qui est maintenant l'aspect le plus développé du système.

 

BUDO

Voie du combat ou voie du guerrier. de Bu (martial) et Do (voie). Désigne l'ensemble des arts martiaux japonais pratiqués en tant que voies éthiques, chemins de perfectionnement de l'homme en quête de soi-même

BU-JUTSU

Technique de combat ou Technique du guerrier. De Bu (martial) et Jutsu (Technique). Désigne l'ensemble des techniques en usage chez les guerriers de l'ancien Japon pour soumettre un adversaire sur le champs de bataille.

 

 

CHUDAN

Hauteur ou niveau (dan), sur la masse centrale (chu) du corps, des épaules à l'abdomen.

CLE DE BRAS SOUS L'AISSELLE

Voir WAKI GATAME.

CLE DE BRAS EN ENROULEMENT

Voir UDE GARAMI.

 

 

 

DAN

Degré niveau. Désigne également les grades supérieurs dans la progression technique et mentale d'un pratiquant d'arts martiaux selon une classification japonaise qui va du niveau débutant à la reconnaisasnce de la maîtrise. Le système est inspiré des hiérarchies militaires et universitaires de la fin du XIXe siècle au japon. Cette progression, sur toute une vie, peut aller du 1er dan au 10e dan. La ceinture est de couleur noire du 1er au 5ème dan, rouge et blanche du 6ème au 8ème dan, rouge pour les 9ème et 10ème dan (ou à nouveau blanche pour le 10ème dan).

DEPLACEMENT

Voir TAI-SABAKI

DOJO

Lieu (jo) pour l'étude de la voie (do). Se dit de l'endroit où l'on s'entraine à la pratique de la méditation, à celle des arts martiaux (budo) et par extension, les sports de combat modernes d'origine japonaise.

DOMO ARIGATO GOZAIMA SHITA

Merci beaucoup. Remerciement pour l'enseignement reçu, émis généralement lors du salut au sensei (sensei-ni rei).

 

EFNTJ

Ecole Française de Nihon Taï-Jitsu

 

FFKDA

Fédération Française de Karaté et Disciplines Associées (anciennement FFKAMA, Fédération Française de Karaté et Arts Martiaux Affinitaires).

Fédération de tutelle de l'EFNTJ, elle est le seul organisme officiel chargé par délégation du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative, de l’organisation et de l’enseignement de tous les styles de karaté-do, mais aussi de disciplines de différentes origines. La Commission Spécialisée des Dan et Grades Equivalents de la F.F. Karaté est donc la seule habilitée à valider les grades de karaté-do, karaté-jutsu et disciplines associées dont la fédération à la délégation.

Les Disciplines associées :

• Les AMV (Arts Martiaux Vietnamiens traditionnels et le Vovinam Viet Vo Dao)
• Les Arts Martiaux du Sud-Est Asiatiques (Arnis Kali Escrima et le Pencak Silat)
• Le Krav Maga
• Le Yoseikan Budo
• Le Aito Self Defense
• Le Karaté Contact
• Le Nihon Taï-Jitsu
• Le Kempo
• Le Nanbudo
• Le Shorinji Kempo Seïgido Ryu
• Le Tai Do
• Le Taï-Jitsu
• Le Karaté Jutsu

FINTJ

Fédération Internationale de Nihon Taï-Jitsu.

FUKUSHIN

Arbitre de coin, assistant de l'arbitre central, dans une compétition sportive d'arts martiaux.

 

 

 

GEDAN

Niveau (dan) bas (ge) : zone du corps humain situé sous la taille. Une attaque portée à ce niveau vise en général la région du bas-ventre.

GOSHIN SHOBU

Gochin : Protection (Go) de son corps (shin). Self-défense. Shobu : Jeu, compétition. Compétition qui consiste à effectuer une riposte faisant apparaitre une esquive, une parade ou riposte sous forme d'atémi, clé, projection ou étranglement sur une série de 5 attaques codifiées.

 

HACHI-MAWASHI

"Tourner la bordure du casque". Projection vers l'arrière pas rotation de la tête suivie de celle de tout le haut du corps de l'adversaire.

HADAKA-JIME

Etranglement (Shime) nu (Hadaka).

1. 1ère méthode : Tori passe le tranchant intérieur de son avant-bras sur la gorge de !uke, en se plaçant derrière lui, et accroche ses mains l'une dans l'autre. Bloquant la nuque de Uke contre son épaule, il étrangle en se reculant et en faisant levier des mains.
2. 2ème méthode : Après avoir passé le bord radial de son avant-bras contre la gorge de Uke pour tirer en arrière, Tori opère un mouvement de cisaille en poussant de son autre main sur la nuque de l'adversaire.

HAJIME

Commencez (le combat).

HAITO

"Sabre interne", "sabre de pouce" ou "sabre d'index". constitué par le bord interne de la main allant de la base de l'index à l'angle formé par la première phalange du pouce.

HAITO-UCHI

Coup (Uchi) porté avec le "sabre interne" (Haito) de la main, en mouvement circulaires de l'interieur vers l'extérieur, ou en sens contraire, visant la gorgre, la tempe, ou les côtes flottantes de l'adversaire.

HANSHI

Niveau minimum requis 8ème dan, le titre de KYOSHI et être âgé d'au moins 50 ans. Posséder un caractère et une moralité exceptionnels. Qualité reconnues de chef et contributions aux arts martiaux. Excellente compréhension des techniques, de l'histoire et de l'esprit de BUDO. Rédaction d'un essai ou publication exigée. Equivalence universitaire : titre "Doctor of Philosophy".

 

IMAF

International Martial Arts Federation

 

JODAN

Niveau supérieur, partie haute pour porter l'attaque : le cou et la tête.

JOGAI

Terme d'arbitrage, en compétition sportive d'art martial, pour annoncer la sortie de l'un ou des deux combattants de l'aire délimitée pour le combat.

JUTSU (ou JITSU)

Technique, science, art, méthode. Notion qui se retrouve dans Bugei et Bu-Jutsu (techniques d'arts martiaux enracinées dans la tradition d'une école (Ryu ou Ha). Chaque nom d'art martial indique le nom de l'arme ou de la méthode utilisée, avant le suffixe Jutsu, référant à la technique. Lorsque ce suffixe est remplacé par Do (voie), c'est que la pratique de la discipline donne la priorité à la formation de l'individu par rapport à son utilisation effective potentielle sur un champs de bataille.

JU-JUTSU (ou JU-JITSU)

Technique de la souplesse, principe général appliqué au combat, dans un système de combat au corps à corps élaboré au cours du moyen âge japonais et intégrant aussi bien des techniques à main nue que d'autres faisant appel à des armes (notamment le sabre). La référence à Ju souligne l'essence du procédé : il s'agit, dans une confrontation, de ne pas engager une force brute mais d'utiliser du mieux possible celle de l'adversaire, de mettre la technique nécessaire à la victoire en harmonie avec la situation. Souplesse dans l'esprit (tactique) comme dans la forme (technique).

 

KACHI

Victoire. Se dit en compétition (notamment en karaté) pour désigner le vainqueur : Ao No Kachi (vainqueur ceinture bleue) ou Aka No Kachi (vainqueur ceinture rouge).

KAMAE

Garde de combat, attitude de combat. Il s'agit d'un concept global en art martial dépassant la seule concrétisation physique sous forme d'un attitude corporelle. Une garde est aussi l'expression d'une attitude mentale, d'un état d'esprit défensif ou offensif. font partie de cette attitude tout ce qui procède de la tension dynamique non forcément visible, comme la mobilité du regarde, la vision périphérique, la disponibilité de l'esprit dans l'instant.

KATA

Désigne dans les arts martiaux traditionnels (Bu-jutsu, budo) une séquence de techniques dont le déroulement reproduit un schéma de combat contre un ou plusieurs adversaires attaquant sous des angles différents.

KEIKO-GI

Tenue (gi) d'entrainement (keiko) pour la pratique d'un art martial. On peut également trouver les termes karaté-gi, judo-gi. Ne pas confondre avec kimono, terme communément employé pour les tenues d'entrainement.

KIAI

Union des énergies. Le kiai est, sous sa forme tangible, et la plus facilement abordée dans la pratique des arts martiaux japonais, un cri de combat, qui jaillit lors de la phase décisive dans l'application d'une technique, marquant chez celui qui l'émet l'unité de volonté et d'action.

KIBA-DACHI

Aussi Naihanchi-dachi, position du cavalier, parfois aussi Tekki (cavalier de fer). Position de combat équilibré sur les deux jambes (l'allure générale est celle d'un cavalier serrant sa monture entre les jambes).

KIHON

Au sens général : répétition des techniques de base, entrainement fondamental, en général dans le vide, sans partenaire.

KIHON-IPPON-KUMITE

Aussi Ippon-kumite. Assaut conventionnel, où l'adversaire attaque en avançant d'un seul pas en ligbne, suivant la séquence attaque, défense, contre, et dans laquelle types et niveaux d'éxécution des techniques sont définis par les partenaires.

KOTE-GAESHI

Retournement du poignet, technique de clé d'articulation au niveau du poignet qui peut être utilisée pour neutraliser toutes formes de saisies ou attaques. Tori tord un poignet de Uke vers l'exterieur et l'arrière, ce qui lui permet de le projeter puis l'immobiliser par le maintient de la prise douloureuse.

KOKUTSU-DACHI

Position vers l'arrière. La jambe arrière est fortement fléchie, portant 70% du poids du corps, genou plié vers l'extérieur et pied orienté perpenduculairement à la ligne du pied avant. La jambe avant est légèrement plié au genou. Bassin et poitrine sont tournés de profil.

KIMONO

Vêtement traditionnel japonais, à manches longues et amples, autrefois porté par hommes et femmes, actuellement essentiellement porté par ces dernières. Le kimono classique est encore porté dans les arts martiaux par les juges de Sumo (Gyoji). Les pratiquants d'arts martiaux portent le keiko-gi.

KI O TSUKE TE

Commandement de s'aligner au sampai ou au plus gradé, lors du salut notamment.

KUATSU

Technique de Vie au sens retour à la vie. Technique de réanimation après choc nerveux ou évanouissement, faisant partie de la science de la restauration des traumatismes. Les techniques de Kuatsu consistent en manipulations pressions (shiatsu), percussions, sur divers points vitaux répertoriés par l'acupuncture et liés aux organes traumatisés par l'intermédiaire des méridiens.

KUBI-NAGE

Projection (Nage) par le cou (Kubi). Technique de Koshi-waza (technique de hanche). Tori barre le corps de Uke en passant sa jambe devant lui et lui entoure le cou avec son bras. Il tire à lui et le fait pivoter autour de sa hanche.

KUZUSHI

Phase de la mise en déséquilibre de l'adversaire.

KYOSHI

2 ans minimum après avoir été promu au grade de 6ème dan et au titre de RENSHI. Connaissances approfondies des techniques et de la tradition des arts martiaux. Avoir fait la preuve de la qualité de sa technique et de sa méthode d'enseignement. Rédaction d'un essai ou publication exigée. Equivalence universitaire "Master of Fine Arts"

KYU

Rang, catégorie, classe : marque la progression classique des arts martiaux traditionnels les étapes "Mudansha" avant l'obtention des grades dan. Voire l'équivalence kyu/ceinture dans la rubrique Programme

KYUSHO

Points dits vitaux du corps humain, en raison de leur vulnérabilité et des conséquences plus ou moins graves que peuvent entrainer les attaques portées sur ces points : contusion, bris d'os, éclatement d'organes, entraineant l'incapacité temporaire, l'inconscience ou la mort. Funakoshi Gichin, fondateur du karaté Shotokan, cite 40 de ces points, qui sont les plus importants, mais on en répertorie beaucoup plus. Leur connaissance vient des recherches de la vieille médecine chinoise, qui en dénombre près de 400. Ce sont ces mêmes points, correspondant à des points d'acupuncture chinoise, qui peuvent être soignés par l'application de techniques du Kuatsu.

 

 

MATTE

Attendez ! De matsu (attendre). Arrête temporairement le combat, repris par Hajime.

MAWASHI-GERI

Coup de pied (Keri) circulaire (mawashi) fouetté, donné dans un mouvement de l'extérieur vers l'intérieur. Il combine la force de rotation des hanches et le mouvement de fouet du genou. Selon l'ampleur du mouvement on se trouve de face ou de profil par rapport à l'adversaire lors de l'impact du coup. La surface de frappe est le dessous des orteils (Koshi) cheville pliée ou le cou du pied tendu dans le prolongement du tibia.

MEIJIN

Niveau minimum requis 10ème dan, titre décerné par un jury spécial d'examinateurs. Le terme de MEIJIN signifie "Grand Maître".

 

NAGE

Projection.

NEKOASHI-DACHI

Position du chat (neko). Il s'agit d'un kokutsu-dashi rétréci : le pied avant est tiré vers le pied arrière tout en restant sur la même ligne. Le talon avant est levé et pied et genou arrière sont orientés à 45° oar rapport à la direction du pied avant. La jambe arrière supporte 90% du poids du corps, d'où une grande mobilité du pied avant qui peut frapper rapidement en contre attaque.

 

NIHON

1. Désigne le Japon. Littéralement : Origine de la lumière (Ni = "soleil", Hon = "source"). Apposé, signifie authentiquement japonnais.
2. Deux techniques en succession rapide
3. Deux points.

 

 

 

 

 

O-SOTO-GARI

Grand (O) fauchage (gari) extérieur (soto). Tori passe sur l'extérieur de la position de Uke en lui imprimant de ses mais un mouvement de torsion avec mise en déséquilibre vers l'arrière et l'extérieur puis fauche de sa jambe tendue, d'avant en arrière et de bas en haut, la jambe d'appui de l'adversaire.

 

PROJECTION PAR LE COU

Voir KUBI-NAGE

PROJECTION PAR LA TETE

Voir HACHI MAWASHI

 

 

 

RANDORI

Pratique libre, souple, de techniques (dori : saisie, ran : libre) avec un ou plusieurs partenaires, dans un esprit de progression mutuelle et le respect de l'autre.

REI

Salut. Geste d'une importance fondamentale dans la pratique eds arts martiaux où tout commence et finit par un salut, marque de respect envers le partenaire, le professeur, l'esprit du lieu.Lorsque plusieuirs pratiquants sont appelés à effectuer un salut en même temps, le commandement "Rei !" est donné par celui qui dirige l'exercice, professeur (Sensei) ou gradé (Sempai). Lorsqu'un salut plus cérémoniem doit être fait, en général en position agenouillée et systématiquement au début et à la fin d'une leçon, les pratiquant saluent aux commandement suivants et dans l'ordre :

• Shugo (ou seiretsu) : on s'aligne
• Ki-o-tsuke : on se met en Musubi-dachi
• Seiza : on descend en position agenouillée (seiza)
• Shomen-ni-rei : On salue en direction de la place d'honneur du dojo
• Sensei-ni-rei (éventuellement Shihan-ni-rei lorsqu'un authentique maître préside l'entrainement, ou sensei-gatani-rei s'il y a plusieurs professeurs) : on salue le professeur, qui salue en réponse dans le même temps
• Otagani-ri : on se salue entre élèves collectivement en ligne
• Kiritsu : on se relève

ROBUSE

"Poser la rame". Clé d'articulation au coude sur bras tendu, par l'exterieur, dans l'aïkido dy Yoseikan de Mochizuki Minoru. Cette technique se retrouve sous d'autres noms dans les divers systèmes d'Aikido et Aiki-jitsu (elle devient par exemple Ippon-dori dans l'école Daito-ryu). Elle peut se conclure par une immobilisation au sol comme par une projection.

 

SANBON

Trois fois, ou 3 points.

SEIBUKAN

Organisation d'arts martiaux créée en 1968 à Kyoto par l'expert de karaté Suzuki Masafumi

SENSEI

Professeur. Le terme, qui n'est pas réservé aux domaines des arts martiaux, désigne un enseignant, de manière générale, et a également le sens de "celui qui est né avant". On doit le respect au Sensei qui, par son expérience et sa volonté pédagogique, amène l'élève à progresser à travers son enseignement. Au dojo, le Sensei est une référence. Les termes d’O-Sensei, ou Dai-Sensei (Grand professeur, Grand Maître) sont réservés aux fondateurs d'écoles comme Jigoro Kano, Gichin Funakoshi ou Morihei Ueshiba et rejoignent le sens de Soke.

SHIHAN

Niveau minimum requis 7ème dan, KYOSHI. Le terme de SHIHAN signifie "chef instructeur".

SHUSHIN

Arbitre central dans une compétition.

SHUTO

Sabre de main. Dans la disposition de la main ouverte, doigts allongés et en contact, pouce plié, on utilise comme arme naturelle le tranchant externe (bord cubital), soit le muscle de l'éminence hypothénar, de la base de l'auriculaire au poignet. La main est légèrement creusée, doigts arqués, pour rendre cette surface plus solide.

SOKE

Responsable de style ou école (Ryu) qui a assumé un rôle de directeur par héritage.

SORE-MADE

Commandement de l'arbitre ou du sensei de mettre fin à un échange infructueux de techniques ou signaler la fin de la compétition.

SUTEMI

Jeter le corps au sens de se jeter soi-même, de le sacrifier, dans un mouvement qui, finalement, permet d'obtenir la victoire. d'où le sens de mouvement sacrifice, dans le répertoire des techniques d'arts martiaux.

 

TAI-JITSU (ou TAI-JUTSU)

Technique (jutsu) de corps (tai) ou technique de corps à corps. Ancienne appellation générique des méthodes de combat à main nue (autrefois aussi Koshi-no-mawari), d'où sortit le concept de Ju-Jutsu au 17ème siècle. Actuellement aussi Ju-Jutsu, les deux appellation étant employées indifféremment pour couvrir les systèmes de combat sans armes.

TAI-OTOSHI

"Renversement du corps". Tori rompt léquilibre de Uke sur son avant latéral et le bascule par dessus sa jambe tendue en barrage et engagée loin en arrière sur une position la plus basse possible mais sans contact avec la hanche.

TAI-SABAKI

Déplacement proprement dit du corps dans l'espace. Dès qu'il y a passage d'un état statique à un état dynamique, il y a Sabaki. On peut distinguer : taï-sabaki (les mouvements du corps), ashi-sabaki (mouvements de pieds), koshi-sabaki (mouvements de hanches).

 

TATAMI

Panneau de paille de riz compressée, bordée de tissu, utilisé pour couvrir le plancher des palais et maisons à partir du 17ème siècle. Les tatamis sont agencés de sortent qu'ils recouvrent l'ensemble de la surface d'une pièce. Toujours en usage dans les intérieurs japonais, ils ne sont foulés u'à pieds nus ou chaussés de Tabi. Les dojos d'arts martiaux sont couverts de tatami lorsqu'on y pratique le Judo ou l'Aikido, car on y amortit bien les chutes. Autrefois fait à la main, ces nattes sont aujourd'hui cousues à la machine et parfois réalisés en matières synthétiques emballée dans une toile de lin ou une bâche plastique.

TE-HODOKI

Techniques de dégagement sur saisies de poignets ou des avants bras.

TEISHO

Base charnue de la paume, utilisée pour parer ou frapper, poignet plié.

TENBIN-NAGE

Projection (nage) en balance (tenbin). Projection vers l'avant par mise en porte à faux du bras de l'agresseur tendu en croix sur celui du défenseur.

TETTSUI

Marteau de poing ou marteau de fer, arme naturelle constituée par l'éminence hypothénar (base du poing, côté de l'auriculaire).

TORI

Celui qui prend, qui fait, qui exécute : désigne l'un des deux partenaires dans un échange technique d'arts martiaux. En Aïkido (et en Ju-jitsu) Tori est celui qui se défend, esquive, projette, porte la riposte sur celui qui attaque (Uke).

TORIMASEN

Terme d'arbitrage en assaut sportif d'art martial, pour signaler qu'aucune technique valable n'a été exécutée.

TSUKI

Coup de poing direct.

 

UCHI-MATA

Projection par l'intérieur (uchi) de la cuisse (mata). Le principe est celui de Hane-goshi mais Troi soulève Uke par l'intérieur de la cuisse opposées à celle de la jambe d'appui, puis le fait tourner autour de l'axe de sa jambe tendue et de sa hanche en basculant de tout son corps vers l'avant et le bas pour terminer l'action.

UDE-GARAMI

Luxation du bras fléchi, ou enroulement (garami) de bras.

UKE

Uke est celui qui attaqUe Tori.

UKI-GOSHI

Hanche (koshi) flottée (uki). Projection de hanche, dans laquelle Tori fait tourner Uke autour de la pointe de sa hanche, sans soulever (contrairement à O-goshi). Uke tourne sur un axe proche de l'horizontake et tombe en avant.

URA

Opposé, à l'envers, négatif (à lopposé de Omoté = positif. Mouvement éxécuté sous sa forme négative.

URA-KEN : Dos du pong serré. Coup porté du revers du poing. On frappe du dos du poing et des Kento suivant diverses trajectoires en arcs de cercles autour du coude.

USHIRO-GERI

Coup de pied vers l'arrière, donné avec le talon (kakato), avec une légère inclinaison du corps dans la direction opposé.

 

 

 

 

 

 

 

WAKI-GATAME

Clé de bras sous l'aiselle. Contrôle (katame) latéral (waki) : technique de contrôle par l'aisselle. Le bras de Uke est ecarté à angle droit de son corps, et tendu devant Tori qui a saisi de ses mains au poignet et bloque en passant le coude par dessus, serrant le bras sous son aisselle. Le bras d'Uke est en hyperextension.

WAZA

Technique. Aussi Gi.

 

 

 

YOKO

Latéral, de côté.

YOKO-GERI : Coup de pied (keri) donné sur le côté (yoko)

YOKO-GURUMA : Roue (guruma) de côté (yoko). C'est un sutemi qui consiste à projeter Uke en arc de cercle par dessus la jambe en barrage. Tori se laisse déporter sur le flanc de Uke, comme s'il tournait autour de sa hanche, tout en s'accorchant. Il lance sa jambe tendue entre celle d'Uke et , placant l'autre en barrage, se jette en arrière et sur le flanc non en contact avec l'adversaire.

YOKO-MEN : Frappe oblique sur le casque (Men). Sous forme de frappe sur le côté gauche du haut de la tête ou sur son côté droit.

YOKO-WAKARE : Séparation latérale. Ce yoko-sutemi consiste à faire tourner Uke dans un plan vertical par dessus le corps de Tori, jeté latéralement en barrage devant lui. C'est une excellente technique pour contrer une tentative de projection de hanche.

YOSEIKAN

De Yo (instruire), Sei (droiture) et Kan (maison) : école d'arts martiaux basée à Shizuoka, créée en 1931 par Minoru Mochizuki, disciple de Morihei Ueshiba. On y enseigne Aïkido, Karaté, Judo, Ju-Jutsu, Iaido et d'autres disciplines. Le Yoseikan envoya à la fin des années 1950 les premiers experts de Karaté en France, à savoir Hiroo Mochizuki, fils du fondateur, en 1957, puis Tetsuji Murakami en 1958. Le premier, qui finit par s'installer en France, d'où il rayonna à travers toute l'Europe pour y diriger des stages, créa son propre système d'arts martiaux, le Yoseikan Budo.

 

 

 

 

ZANSHIN

Etat d'esprit calme , vigilant, prêt, mais non tendu vers une intention précise tant qu'elle n'a pas été décidée, et à chaque fois qu'aucune action n'est engagée, donc aussi bien avant qu'immédiatement après le combat. Zanshin est la manifestation d'un mental libre, neutre, qui n'est fixé sur rien, donc capable de réagir dans l'instant à la première sollicitation, face à toute éventualité.

ZENKUTSU-DACHI

Position engagée vers l'avant, support pour une technique frontale (attaque ou blocage fort sur l'avant du corps) La jambe est fortement fléchie, tibia vertical, genou à l'aplomb du gros orteil, et porte 60 à 70% du poids du corps. La jambe arrière est tendue et pousse le corps en avant. La largeur de la position (écrart frontal des pieds) équivaut à la largeur des hanches.

 

 

Art martial des Philippines issu d'un ancien système de combat local, le Kali, et éléments importés par les Espagnols à partir de la seconde moitié du XVIe siècle. Ce qui reste de l'arnis ancien se divise en 3 méthodes : L'espada y Daga (synthèse de mouvement de l'arnis avec des techniques d'escrime avec épée et dague. Se pratique avec 2 bâtons de longueurs différentes. Le Solo Baston, avec un seul bâton court. Et le Sinawali (avec deux bâtons courts) qui est maintenant l'aspect le plus développé du système.

CHUDAN

Hauteur ou niveau (dan), sur la masse centrale (chu) du corps, des épaules à l'abdomen.